Talent à suivre : Carlos Ayesta et ses photos apocalyptiques de Fukushima

Posté par Lea

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Ce jeudi, nous souhaitons vous présenter un photographe indépendant nommé Carlos Ayesta. Né à Caracas en 1985, il se spécialise en photographies d’architecture et de hauteur. Il réalise notamment un reportage sur corde autour du quartier de la Défense.


Carlos Ayesta expose également à Paris en 2012 puis en février 2013 avec « Clair obscur à Fukushima » , en compagnie de Guillaume Bression.
C’est au nom de collectif Trois8 que ces derniers exercent.
Leur source d’inspiration la plus notable concerne le Japon et plus particulièrement Fukushima.

Suite au terrible tsunami de mars 2011 qui a tragiquement entraîné des fusions au cœur des trois réacteurs nucléaires et par conséquent des rejets radioactifs au sein même de Fukushima, les conséquences sont toujours présentes au Japon.

C’est justement sur cette atmosphère pesante et ineffaçable que se s’est penché le collectif Trois8. Deux séries sont réalisées : « Clair-obscur à Fukushima » puis « Mauvais rêves ? »

Pour « Clair-obscur à Fukushima », l’accent est porté sur l’ambiance inquiétante et apocalyptique que peuvent fournir les paysages de nuit. L’objectif fût de photographier de nuit la zone « interdite » située autour de Fukushima :  » Notre idée était de rentrer dans cette zone la nuit et de faire découvrir ses paysages désolés et abandonnés sous un angle nouveau. Nous voulions éclairer ces villes et ces campagnes à l’aide de flashs et ainsi focaliser le regard sur les anomalies engendrées par cette double catastrophe (tsunami et accident nucléaire) et souligner le sentiment d’absence et de vide. « 



Carlos Ayesta et Guillaume Bression insistent sur leur travail d’équipe, chaque photo est issue de leur collaboration commune.
A mi-chemin entre la photo documentaire et la photographie contemporaine, le réalisme des clichés est plus que troublant : malaise, drame et paysages lunaires sont présents.

Suite à ce drame de Fukushima, « Mauvais Rêves » est une série de photos qui s’appuie sur une projection fantasmée de ce que pourrait devenir le Japon.
Carlos Ayesta et Guillaume Bression se sont de nouveau rendus sur les lieux contaminés de la préfecture de Fukushima. La séparation abstraite de ce qui peut ou ne pas être contaminé est mise en avant.


Ces limites ayant malheureusement tendance à diviser la population. Cette menace immatérielle et déconcertante est donc traitée tout en mettant le doigt sur les peurs démesurées que cela peut susciter. Nous vous laissons savourer ces mises en scène.



Pour profiter pleinement de toutes les informations concernant Carlos Ayesta, voici son site officiel : http://www.carlosayesta.fr/

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